BRUXELLES, 20 mai (BIPMedia)
Des milliers de manifestants venus de plusieurs pays européens, dont la Belgique, la Bosnie, l’Espagne, la France, l’Island le Luxembourg et les Pays-Bas, ont défilé dimanche dans les rues de Bruxelles pour réclamer un cessez-le-feu immédiat à Gaza, en proie à des violences et aux bombardements de l’armée israélienne.
De la Gare du Nord à la Place Jean Rey au quartier européen, les manifestants ont marché sur les rues de Bruxelles en appelant « stop au génocide en Palestine, résistance, solidarité avec le peuple palestinien », pouvait-on lire sur les pancartes, et bien de nombreux autres messages.
«Ce à quoi on assiste à Gaza est effrayant. Un médecin marocain revenant d’un stage de 15 jours à Gaza a accueilli dans ses bras, un bébé coupé en morceau, c’est scandaleux », a témoigné André Lacroix, manifestant.
La mobilisation, organisée par une coalition d’organisations de la société civile, dont l’Association belgo-palestinienne (ABP), les coupoles ONGs francophones et néerlandophones CNCD-11.11.11 et le collectif palestinien Beitna, la FGTB, Solidaris, le Mouvement ouvrier chrétien Een Andere Joodse Stem (EAJS), l’Union des Juifs progressistes de Belgique (UPJB), Intal et Vrede vzw, a rassemblé environ 40 000 participants.
Les organisateurs de la manifestation appellent la communauté internationale à agir de toute urgence pour obtenir un cessez-le-feu permanent, protéger les civils et libérer les otages. Ils demandent également la fin du siège de la bande de Gaza et un accès humanitaire accru pour la population.
Selon Georges De Smul, Président de 11.11.11 de Woluwé Saint-Lambert, la faute dit-il, est le fait qu’il y a 70 ans, la Palestine n’est toujours pas reconnue par les Nations Unies comme un État. La Palestine a droit à un État.
M. De Smul a appelé à se mettre autour de la table pour mettre fin à la guerre, qui a déjà fait plus de 30.000 morts, et naturellement arrêter le groupe de terroristes palestiniens.
« L’Union européenne est le premier partenaire commercial d’Israël, et dispose d’importants leviers de pression pour jouer un rôle proactif, et mettre fin à ce que de plus en plus d’institutions internationales et d’ONGs qualifient de génocide », a relevé Gregory Mauzé, porte-parole de l’Association belgo-palestinienne.
Cette manifestation à Bruxelles est la sixième de grande ampleur en Belgique depuis le début du conflit le 7 octobre dernier. Les organisateurs espèrent que la pression internationale contribuera à mettre fin aux hostilités et à apporter une aide nécessaire à la population palestinienne.
La Marche pour la Palestine
Il est Pompier-ambulancier volontaire et il travaille dans le chemin de fer en tant qu’adminisratif dans la région de Liège. Il compte organiser en début juin 2024, un périple solitaire à pieds baptisé « Marche pour la Palestine » en soutien au peuple palestinien. Jadaoun, Abdelhalim nous parle de son projet.
« Ca fait des années que je soutiens la Palestine depuis mon enfance. Je vais dans toutes les manifestations et je me suis posé la question, qu’est-ce que je peux faire personnellement pour pouvoir marquer le coup et sensibiliser les gens, pour pouvoir stopper ce génocide d peuple palestinien. J’habite à l’extrême Est de la Belgique et j’ai décidé de marcher de mon domicile à l’extrême Ext de la Belgique, de traverser à pieds toute la Belgique en direction de l’extrême Ouest. Autrement dit, je partirai de la commune de Plombières à Liège pour atteindre Ostende. Je passerai dans les villages et les villes. Je vais faire des points d’arrêt au niveau des universités pour soutenir les étudiants. Je serai habillé d’une manière à pouvoir dénoncer le génocide à Gaza. Je soutien aussi (et surtout pas oublier), la cause des Congolais. J’aurai le drapeau congolais avec moi pour soutenir nos frères et nos sœurs là-bas, parce qu’on n’en parle pas beaucoup du drame en République Démocratique du Congo. Les gens peuvent me suivre sur Tic-Toc et sur Instagram « Marche pour la Palestine ».
Jadaoun Abdelhelim lance un appel à tous pour soutenir son action, car dit-il ça ne va pas être facile.